RIGOUREUX, INDEPENDANT, DEDIE AUX STRUCTURES DYNAMIQUES
On veut nous faire accroire qu'il faut une accréditation pour être un certificateur de systèmes de management fiable (toutefois le site https://www.iso.org/fr/certification.html révèle bien que cela n'est pas obligatoire mais ne précise pas tout net que l'accréditation n'est à coup sûr pas même légitime pour la certification des systèmes de management .
Au contraire, le flou est entretenu avec les deux définitions de certification et d'accréditation :
On n'explique pas qu'il y a plusieurs types de certification ; notamment qu'il faut bien distinguer la certification des produits et services (objet du réglement CE N°765/2008 fondant l'accréditation (http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32008R0765&from=FR) et la certification des systèmes de management qui demeure (sauf 3 exceptions indiquées ci-dessous) volontaire et privée, commerciale et soumise au marché.
Ainsi nous accorde-t-on que l'accréditation n'est pas obligatoire sans dire pour quelle type de certification ni sans même préciser qu'elle l'est pour la certification des systèmes de management dans trois cas relevant de directives européennes : les remontées mécaniques et câbles de haute sécurité, le transport de matières dangereuses et la fabrication et la maintenance d'appareils à pression de plus de 300 bars. Donc le rédacteur de l'article est incompétent ou cherche à cacher quelque chose.
On nous dit qu'elle n'est pas obligatoire mais qu'elle serait une "confirmation indépendante de compétence". Or, on voit bien par des preuves qu'il n'y a ni indépendance ni même compétence (cf. Laboratoires d'analyses médicales : nos députés ont dû revenir en arrière en supprimant l'ultimatum de novembre 2017, cf. mission d'un "évaluateur" (pour ne pas dire "auditeur" justement par ce manque de compétence) plus faux CV d'un "évaluateur", indiquant par deux fois qu'il est auditeur certifié IRCA alors qu'il ne l'est pas, non vérifié par l'accréditeur avant de le missionner chez un certificateur) et relève plutôt d'un "abus de position dominante avec la complicité des Etats" (scribit la CE) du quarteron des certificateurs internationaux...
Après l'affaire des prothèses PIP qui n'a donné lieu à aucune sanction envers l'accréditeur du certificateur à la fois produit et systèmes de management défaillant, qu'attend-on ? une nouvelle affaire ENRON !
Nous affirmons qu'il faut au marché deux sons de deux cloches différentes pour les produits et services d'une part et, d'autre part, pour les systèmes de management.
Tacite disait déjà pour fustiger l'esprit latin : "Melior Est LongInquO Reverentia" soit en français : L'éloignement augmente le prestige. Voilà pourquoi les certificateurs étrangers sont en France et en Italie sans réciprocité.
"Il n'est pire tyrannie que celle qui se donne l'apparence de la démocratie"
Héraclite était bien placé pour le savoir puisque son père était le roi de la démocratie éphésienne. Cette démocratie qui chassa Hermodore (le créateur des premières lois qui sauront inspirer deux sénateurs romains venus pour les lire et qui conduiront finalement au Code civil de Napoléon Ier) sous l'accusation :
"Il n'en faut pas un meilleur que les autres..."
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